08/03/2010

Exploitation du gisement d’Imouraren : La volte-face d’Areva...


S’achemine-t-on vers une remise en cause des accords entre le Niger et le groupe nucléaire français Areva ? Le gouvernement français affirmait fièrement, il y a quelques jours, que la situation politique au Niger n’aurait pas d’influence sur le groupe nucléaire. Dans l’euphorie qui avait suivi la signature de cette convention, en janvier 2008, le groupe dirigé par Anne Lauvergeon avait annoncé le début de la production pour 2012, conformément aux attentes du président Tandja qui voulait que celle-ci débute pendant le bonus qu’il s’est octroyé à la tête de l’Etat.


Pourtant, Areva vient d’annoncer que la production d’uranium sur le gisement nigérien d’Imouraren ne débuterait que d’ici au moins trois ans, soit un à deux ans plus tard que prévu initialement. Entre autres raisons invoquées par le groupe, la crise financière. Le groupe nucléaire a peut-être profité des événements au Niger pour jeter l’éponge. Selon une information diffusée par ‘‘Le blogfinance’’, Moussa Souley, cadre d’Areva à Niamey, a indiqué, vendredi dernier à Reuters, que le groupe nucléaire ne sera pas en mesure de démarrer la production en 2012, comme prévu. Les premières tonnes d’uranium ne devraient voir le jour qu’en 2013-2014. Le groupe Areva dirigé par Anne Lauvergeon continue de tabler sur une production de 5.000 tonnes par an pour ce site. Quelle est la stratégie du groupe français en prenant cette décision ? Areva invoque des questions liées à la crise financière. Selon le porte-parole du groupe, « avec la crise financière, les marchés ont évolué et nous avons dû réévaluer le coût global du projet ».

Lire la suite sur Temoust

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire