
Pourtant, Areva vient d’annoncer que la production d’uranium sur le gisement nigérien d’Imouraren ne débuterait que d’ici au moins trois ans, soit un à deux ans plus tard que prévu initialement. Entre autres raisons invoquées par le groupe, la crise financière. Le groupe nucléaire a peut-être profité des événements au Niger pour jeter l’éponge. Selon une information diffusée par ‘‘Le blogfinance’’, Moussa Souley, cadre d’Areva à Niamey, a indiqué, vendredi dernier à Reuters, que le groupe nucléaire ne sera pas en mesure de démarrer la production en 2012, comme prévu. Les premières tonnes d’uranium ne devraient voir le jour qu’en 2013-2014. Le groupe Areva dirigé par Anne Lauvergeon continue de tabler sur une production de 5.000 tonnes par an pour ce site. Quelle est la stratégie du groupe français en prenant cette décision ? Areva invoque des questions liées à la crise financière. Selon le porte-parole du groupe, « avec la crise financière, les marchés ont évolué et nous avons dû réévaluer le coût global du projet ».
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