21/04/2010

Anne Lauvergeon croit encore à Abou Dhabi


Anne Lauvergeon, présidente du directoire d'Areva, juge que "tout n'est pas joué" à Abou Dhabi. Un consortium français, composé d'Areva, EDF, GDF-Suez et Total, a perdu, en décembre 2009, un contrat de 20 milliards de dollars pour la construction et l'exploitation de quatre réacteurs nucléaires.

Du fait d'un manque de coordination au sein du consortium et d'un prix trop élevé, les Français se sont fait "chiper" le contrat par l'électricien sud-coréen Kepco. "Rendez-vous dans un an !" a lâché Mme Lauvergeon, un brin énigmatique, en marge de l'inauguration de l'exploitation de la mine d'uranium de Trekkopje, en Namibie.

En fait, la présidente d'Areva mise sur un autre appel d'offres. D'un montant équivalent au premier, celui-ci porte maintenant sur le combustible destiné aux centrales qui seront construites par le sud-coréen. Areva pourrait en fournir une partie. Il est vrai que le groupe français vient de signer l'entrée à hauteur de 10 % de Kepco dans la mine d'Imouraren, au Niger, que le groupe mettra en exploitation en 2013. Mais cet uranium est destiné aux réacteurs de Corée.

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