

Plusieurs unités de l’armée malienne, dans le nord, sont sur le qui-vive.
« Nous voulons éviter à tout prix que les ravisseurs viennent chez nous avec les otages », explique un militaire malien. Un autre ajoute : « Notre mission est aussi de poursuivre ces ravisseurs, de les traquer. »
D’après nos informations, quelques centaines de soldats tentent de boucler la zone. La contribution des populations autochtones a été également sollicitée. Mais si la volonté existe, il faut surtout les moyens. La zone est vaste et ça fait quand même quatre jours que le touriste français et son chauffeur algérien ont été enlevés.
Les ravisseurs qui selon les premières informations sont des éléments d’Aqmi, al-Qaïda au Maghreb islamique, connaissent parfaitement la zone. Ils ont enlevé les otages en plein désert nigérien, et ils sont capables, pour brouiller les pistes, de pénétrer sur le territoire algérien, avant de revenir au Mali ou vice-versa.
Ensuite, généralement, une fois que les ravisseurs enlèvent les Occidentaux, ils parcourent à vive allure des milliers de kilomètres. Ce qui fait dire à une source proche du dossier : pour le moment, il y a une seule urgence : que l’otage français tienne le coup. C’est lui qui était visé. C’est un papy de 78 ans. Ajoutons que dans la zone, actuellement la chaleur est accablante.
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