En tant que journalistes professionnels, nous avons mené l’enquête et sommes tombés sur un scoop : le week-end prochain, il devrait faire beau à Paris (au moins samedi, avec risque d’averses dimanche). Ça tombe bien et on y croit, parce que les 29, 30 mai et 1er juin, Paris accueille d’éminents ambassadeurs de la culture saharienne. Samedi et dimanche, c’est le festival Sahara Rocks ! sur les bords de Seine, du côté de la bibliothèque François-Mitterrand, face à La Dame de Canton.
Soit Paris-plage avant l’heure, pendant un week-end consacré à la culture saharienne actuelle. Avec des projections de films (docus sur Tinariwen ou le rap au Niger), des débats (les Touaregs et internet), des rencontres, des animations pour les petits fennecs et des concerts immanquables de groupes légendaires du rock saharien : Terakaft et Takrist N’Akal (le groupe de Abadallah Oumbadougou). Dont voici quelques images :
Et le 1er juin, le groupe touareg Tamikrest, dont nous vous disions récemment le plus grand bien fait son premier concert à Paris avec Dirtmusic (au Centre Fleury Goutte d’or, dans le XVIIIè, et c’est gratuit). C’est une belle histoire commune que celle de Dirtmusic et Tamikrest. Le premier est un groupe de trois vieux routards du rock, formé notamment par l’ancien leader des Walkabouts, Chris Eckman. Le second est un groupe de jeunes sahariens, qui reprend le flambeau des idoles Tinariwen. Les deux groupes se sont rencontrés lors d’un festival au Mali, et ont lié leurs destins. Chris Eckman a invité Tamikrest sur l’enregistrement de l’album de Dirtmusic, et produit le premier album de Tamikrest (une merveille).
Ici, une vidéo de l’enregistrement de Black Gravity de Dirtmusic à Bamako, avec Tamikrest.
Agamgam 2004, l’album acoustique de Bambino, sort sur un label français consacré aux musiques du Sahara, et il sera disponible à cette adresse.
Un autre album, ainsi qu’un film, devraient sortir prochainement via la boîte de production américaine Zero Gravity.
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