10/06/2010 à 08h:15 Par La rédaction web de Jeune Afrique
Des ONG de défense des droits de l'homme ont pu visiter l'ancien chef de l'État, Mamadou Tandja. Celui-ci se porte "bien", mais ne comprend visiblement toujours pas pourquoi il a été renversé...
Plusieurs ONG nigériennes ont été autorisées à rencontrer, mercredi 9 juin, l'ex-président nigérien Mamadou Tandja, renversé lors d'un coup d'État, le 18 février 2010. Placé depuis en résidence surveillée dans sa villa non loin de la présidence, il se porte assez bien, ont affirmé les responsables de ces organisations.
« Globalement, les conditions de détention de l'ancien président Mamadou Tandja sont satisfaisantes et il nous a assuré être bien traité et disposer de tout ce dont il a besoin », a déclaré Moustapha Kadi, président du Collectif des organisations de défense des droits de l'homme et de la démocratie (CODDHD). « L'ex-chef de l'État a également indiqué qu'il « reçoit les visites de sa famille et peut téléphoner à certains » de ses proches, a ajouté M. Kadi, qui prend aujourd'hui soin de l'ancien président après avoir vivement critiqué son comportement autocrate dans les mois ayant précédé sa chute...
« Aucun regret »
Selon lui, M. Tandja peut également se tenir informé des dernières nouvelles du monde : il regarde la télévision et reçoit des journaux. Mais il dit « souffrir de diabète » et a fait savoir qu'il comptait « introduire une demande » auprès de la junte dirigée par le chef d'escadron, Salou Djibo, afin d'aller se faire « opérer de la cataracte en Tunisie dans les trois mois à venir ».
Mamadou Tandja a également tenu des propos très révélateurs de sa mentalité - il n'a jamais vraiment compris le ressentiment que sa gouvernance avait provoqué, dans l'armée comme dans la population. Évoquant la prolongation de son mandat à l'origine de la crise ayant conduit à son renversement, Mamadou Tandja a affirmé, selon Moustapha Kadi : « Je n'ai aucun regret (...) Le peuple a demandé et j'ai répondu. »
Plusieurs ONG nigériennes ont été autorisées à rencontrer, mercredi 9 juin, l'ex-président nigérien Mamadou Tandja, renversé lors d'un coup d'État, le 18 février 2010. Placé depuis en résidence surveillée dans sa villa non loin de la présidence, il se porte assez bien, ont affirmé les responsables de ces organisations.
« Globalement, les conditions de détention de l'ancien président Mamadou Tandja sont satisfaisantes et il nous a assuré être bien traité et disposer de tout ce dont il a besoin », a déclaré Moustapha Kadi, président du Collectif des organisations de défense des droits de l'homme et de la démocratie (CODDHD). « L'ex-chef de l'État a également indiqué qu'il « reçoit les visites de sa famille et peut téléphoner à certains » de ses proches, a ajouté M. Kadi, qui prend aujourd'hui soin de l'ancien président après avoir vivement critiqué son comportement autocrate dans les mois ayant précédé sa chute...
« Aucun regret »
Selon lui, M. Tandja peut également se tenir informé des dernières nouvelles du monde : il regarde la télévision et reçoit des journaux. Mais il dit « souffrir de diabète » et a fait savoir qu'il comptait « introduire une demande » auprès de la junte dirigée par le chef d'escadron, Salou Djibo, afin d'aller se faire « opérer de la cataracte en Tunisie dans les trois mois à venir ».
Mamadou Tandja a également tenu des propos très révélateurs de sa mentalité - il n'a jamais vraiment compris le ressentiment que sa gouvernance avait provoqué, dans l'armée comme dans la population. Évoquant la prolongation de son mandat à l'origine de la crise ayant conduit à son renversement, Mamadou Tandja a affirmé, selon Moustapha Kadi : « Je n'ai aucun regret (...) Le peuple a demandé et j'ai répondu. »
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