Bal anticolonial à 21h
Mayela, afrobeat reggae +Aboo et l'Afrhipop Gang, afro hip hop + invités
A l'occasion du défilé militaire du 14 juillet pour les 50 ans des indépendances
Manifestation 18h Rébublique vers Ministère de la régularisation de Tous les Sans Papiers, 14 rue Baudelique
Bal Anticolonial au Ministère de la régularisation de Tous les Sans Papiers, 14 rue Baudelique, Métro Simplon/ Marcadet-Poissonniers
Le 14 juillet, symbole de la conquête des libertés, les Champs-Elysées verront défiler des contingents des anciennes colonies tandis que les chefs d’Etat concernés seront associés aux festivités. Ceux-là même qui maltraitent leur population lassée des coups d’Etat qu’ils soient militaires, électoraux ou constitutionnels.
La mise en scène sera parfaite. La confusion des esprits aussi : en honorant les soldats des anciennes colonies, c’est la Françafrique qui va parader le 14 juillet prochain. Avec ses chefs en tribune.
Car quels seront les contingents qui défileront ?
A quelques jours du défilé, le flou le plus complet entoure toujours la participation des armées des anciennes colonies françaises en Afrique. Il est ainsi impossible de connaître les pays africains invités ce jour là et encore moins leurs unités militaires qui défileront le 14 juillet. Sont-ils si peu présentables ?
Verra-t-on défiler l’armée tchadienne qui enrôle des enfants soldats et qui assassine les opposants politiques comme en 2009 ? Verra-t-on la garde présidentielle gabonaise qui a réprimé dans le sang, la même année, les contestations post-électorales ? Ou l’armée togolaise coupable de plusieurs décennies de répression? Verra-t-on, le président congolais Sassou Nguesso, saluer ses troupes impliquées dans les massacres du Beach ?
En organisant ce défilé de troupes françafricaines, sous couvert d’honorer les soldats des anciennes colonies qui ont participé à la libération de l’Europe, la France encourage les régressions démocratiques et fait prospérer la Françafrique dans le droit fil des cinquante dernières années.
C’est un message sans ambiguïté envoyé aux peuples africains qui brûlent, depuis cinquante ans, de prendre leur Bastille.
Manifestation 18h Rébublique vers Ministère de la régularisation de Tous les Sans Papiers, 14 rue Baudelique
Bal Anticolonial au Ministère de la régularisation de Tous les Sans Papiers, 14 rue Baudelique, Métro Simplon/ Marcadet-Poissonniers
Le 14 juillet, symbole de la conquête des libertés, les Champs-Elysées verront défiler des contingents des anciennes colonies tandis que les chefs d’Etat concernés seront associés aux festivités. Ceux-là même qui maltraitent leur population lassée des coups d’Etat qu’ils soient militaires, électoraux ou constitutionnels.
La mise en scène sera parfaite. La confusion des esprits aussi : en honorant les soldats des anciennes colonies, c’est la Françafrique qui va parader le 14 juillet prochain. Avec ses chefs en tribune.
Car quels seront les contingents qui défileront ?
A quelques jours du défilé, le flou le plus complet entoure toujours la participation des armées des anciennes colonies françaises en Afrique. Il est ainsi impossible de connaître les pays africains invités ce jour là et encore moins leurs unités militaires qui défileront le 14 juillet. Sont-ils si peu présentables ?
Verra-t-on défiler l’armée tchadienne qui enrôle des enfants soldats et qui assassine les opposants politiques comme en 2009 ? Verra-t-on la garde présidentielle gabonaise qui a réprimé dans le sang, la même année, les contestations post-électorales ? Ou l’armée togolaise coupable de plusieurs décennies de répression? Verra-t-on, le président congolais Sassou Nguesso, saluer ses troupes impliquées dans les massacres du Beach ?
En organisant ce défilé de troupes françafricaines, sous couvert d’honorer les soldats des anciennes colonies qui ont participé à la libération de l’Europe, la France encourage les régressions démocratiques et fait prospérer la Françafrique dans le droit fil des cinquante dernières années.
C’est un message sans ambiguïté envoyé aux peuples africains qui brûlent, depuis cinquante ans, de prendre leur Bastille.
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