Première preuve de vie des sept otages

REVUE DE PRESSE DE RFI

L’hebdomadaire Jeune Afrique s’interroge lui sur le timing. Pourquoi est-ce que cette photo et la bande-son qui l’accompagnait ont été diffusés hier ? Il y a en tous cas une étrange coïncidence : ces éléments ont été rendus publics le jour même de l’arrivée d’Anne Lauvergeon au Niger. Il s’agit donc vraisemblablement -d’après le magazine- de « parasiter » la visite de la présidente d’Areva. « Et de faire monter le prix de la libération des otages même si -pour l’instant- aucune n’a été officiellement formulée ». Et puis, il s’agirait aussi pour les djihadistes « de montrer aux puissances de la région qu’ils ne sont nullement inquiétés par les velléités de ces dernières de mettre leurs forces en commun pour les combattre ». (Après la réunion des chefs d’Etat-Major de l’Algérie, du Mali, de la Mauritanie et du Niger puis celle des patrons des services de renseignement de ces 4 mêmes pays pour renforcer la lutte contre le terrorisme.) Bref objectif: « montrer qu’ils maîtrisent la situation ».

Niger : Otages floutés ou pas (presse nationale)
L'affaire des 7 otages enlevés au Niger mobilise la presse nationale après la diffusion d'une photo par Al Quaida qui revendique l'enlèvement. Photo floutée, partiellement ou totalement, la presse nationale hésite.
Le Figaro publie l'image diffusée par Al Quaida à la Une. Mais on n'y voit que 5 otages, dont les visages sont clairement identifiables. Le titre renvoie à la page 5, où l'on retrouve la même photo, mais non coupée, avec les 7 otages. Un visage est flouté: celui de la femme enlevée.
"On ignore quand cette photo a été prise. L'absence de barbe chez la plupart des détenus pourrait indiquer que le cliché a été réalisé peu après leur kidnapping."
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