Vendredi des milliers de manifestants à Bamako avec des banderoles anti-francaises et pro-kadhafi
Des centaines de Touaregs maliens attirés par l'argent combattent aux côtés des forces de Mouammar Khadafi mais les derniers revers du dirigeant libyen les poussent à rentrer au Mali, avec des armes ramenées du front, faisant ainsi peser une menace sur la paix au Sahel.
Le régime de Khadafi, confronté depuis la mi-février à une insurrection populaire, s'est notamment appuyé sur des Touaregs maliens pour combattre les insurgés.
En plein désert malien, un camion passe. Un guide malien, Souleh, soupçonne les hommes à bord de changer de véhicule une fois au Niger pour aller appuyer Kadhafi.
"A un moment, les jeunes Touareg qui rejoignaient les rangs de Kadhafi gagnaient jusqu'à 1.000 dollars en quelques jours. C'est bien payé", affirme Abdoulsalam Ag Assalat, président de l'Assemblée régionale de Kidal (nord-est).
Selon les recoupements de l'AFP, les Touaregs et autres jeunes maliens allant en Libye partent du nord de leur pays par la zone du Tamasna, passent ensuite par l'Aïr et le Ténéré au Niger, pays voisin du Mali, avant d'arriver à Ghat, ville du sud libyen d'où ils sont conduits à Sebha, autre ville dans la même zone.
"De Sebha, on les envoie au front", dit une source sécuritaire nigérienne.
Ce recrutement serait florissant pour ces intermédiaires maliens, libyens et nigériens, selon plusieurs sources.
Un diplomate libyen en poste à Bamako ayant récemment fait défection a été accusé par des Touareg maliens d'avoir empoché "quelques millions de dollars" après avoir fourni des combattants Touareg aux troupes libyennes.
En plein désert malien, un camion passe. Un guide malien, Souleh, soupçonne les hommes à bord de changer de véhicule une fois au Niger pour aller appuyer Kadhafi.
"A un moment, les jeunes Touareg qui rejoignaient les rangs de Kadhafi gagnaient jusqu'à 1.000 dollars en quelques jours. C'est bien payé", affirme Abdoulsalam Ag Assalat, président de l'Assemblée régionale de Kidal (nord-est).
Selon les recoupements de l'AFP, les Touaregs et autres jeunes maliens allant en Libye partent du nord de leur pays par la zone du Tamasna, passent ensuite par l'Aïr et le Ténéré au Niger, pays voisin du Mali, avant d'arriver à Ghat, ville du sud libyen d'où ils sont conduits à Sebha, autre ville dans la même zone.
"De Sebha, on les envoie au front", dit une source sécuritaire nigérienne.
Ce recrutement serait florissant pour ces intermédiaires maliens, libyens et nigériens, selon plusieurs sources.
Un diplomate libyen en poste à Bamako ayant récemment fait défection a été accusé par des Touareg maliens d'avoir empoché "quelques millions de dollars" après avoir fourni des combattants Touareg aux troupes libyennes.
27/03/11 18h15
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