Le Jimi Hendrix du Niger !
Des fans qui tombent dans les pommes, une foule hystérique, des admirateurs qui suivent leurs idoles jusqu’à leurs chambres d’hôtel…Cela ne se passe pas dans un concert de Madonna ou de Lady Gaga, mais à Tamanghast où s’est produit avant-hier le groupe nigérien Bambino: il faut le voir pour y croire!
La paisible ville du Sud algérien s’est transformée le temps d’une soirée en un «Woodstock bis» surtout que la pluie a fait son apparition. En effet, le groupe nigérien a crée l’événement au 3e Festival international des arts de l’Ahaggar, Tin Hinan-Abalessa. Bien que c’était le groupe malien Tinariwen qui devait se produire ce vendredi, les habitants de Tam n’ont pas été déçus par cet imprévu. Bien au contraire! Les routes de la ville, qui ont d’habitude un trafic fluide, ont enregistré une circulation monstre! Des milliers de personnes ont pris d’assaut l’esplanade 1er-Novembre sis à la maison de la culture de Tamanrasset pour assister à ce concert qui était celui à ne pas rater pour les habitants de Tamanrasset. Malheureusement, l’esplanade était trop exiguë pour accueillir toute la foule. Les fans qui ont eu la chance d’accéder au concert n’allaient pas être déçus.
Le Jimi Hendrix africain qui faisait son retour dans la ville où il a grandi a régalé son public par les nouvelles sonorités qu’il a introduites dans sa musique qui est le Jazz.
«Notre musique était un cocktail de musique traditionnel, rock’n'roll et blues et on vient de lui ajouter un nouveau style qui est le Jazz», nous confie après le concert Omar Mokhtar, leader du groupe Bambino. «En fait, au fil de notre carrière, notre musique a évolué. A chaque fois que l’on voyage ou qu’on rencontre de nouvelles personnes, on essaie de s’inspirer de leur style de musique», a-t-il expliqué. Lui qui dit être un grand fan de Jimi Hendrix, a fait parler son talent de guitariste sur scène. Comme son idole, il n’a pas hésité à faire des tours de «passe-passe» avec son instrument musical.
Les fans en délire ont adoré le spectacle. «Bambino, Bambino, Bambino», a d’ailleurs été scandé toute la soirée.
D’ailleurs, en parlant du nom Bambino Mokhtar Omar nous révèle que c’est un surnom qu’on lui a donné quand il était dans un autre groupe où le leader qui était plus âgé s’appelait aussi Omar et lui était donc le petit Omar, d’où«Bambino». « Ce surnom m’est resté et quand j’ai fondé ce groupe les membres ont voulu qu’il porte ce nom», a-t-il rétorqué. Pour ce qui du sens des paroles des chansons du groupe, Mokthar dit qu’elles parlent des problèmes des jeunes en général d’amour, d’amitié mais surtout de paix… «Je rêve de voir l’Afrique en paix. J’essaie donc de changer le kalache par la guitare», conclut-il comme dans une note d’espoir. Mokhtar le Nigérien, qui se sent aussi Algérien a donc enflammé un public qui le vénère. Un vendredi de folie a donc été pour les festivaliers. Surtout qu’avant Bambino c’est une autre étoile de la musique africaine qui avait ouvert le bal, à savoir Lala Badi Lalla. La reine du Tendi, qui n’a rien perdu de sa verve avec l’âge-elle a quand même 75 ans-a ravi une foule qui retrouve sa diva. La voix du tindé de l’Ahaggar a ainsi enchanté son public par son légendaire répertoire. La guitare électrique qu’elle a utilisée a donné un cachet particulier à sa prestation, c’est d’ailleurs la signature de sa formation.
Lala Badi est la mémoire du répertoire du Tindé car elle chante les textes anciens et les perpétuent par une voix singulière. Modeste, elle refuse les éloges se contentant de dire qu’elle ne fait qu’essayer de préserver la musique tindie et la faire sortir au-delà de nos frontières. «J’ai toujours essayé de faire découvrir le tindé à travers la planète. Je me suis d’ailleurs produite dans plusieurs pays européens», a-t-elle souligné. Lala Badi a ainsi fait connaître le tindé en Belgique, France, Suisse et même à Tokyo. Le 3e Festival international des arts de l’Ahaggar est donc en train de monter en puissance. Chaque soirée est encore plus explosive que la précédente.
Quand on se dit que c’est le summum de l’extase, le groupe qui chante le lendemain fait encore mieux…! Que du bonheur donc pour les festivaliers et les habitants de Tam.
Des fans qui tombent dans les pommes, une foule hystérique, des admirateurs qui suivent leurs idoles jusqu’à leurs chambres d’hôtel…Cela ne se passe pas dans un concert de Madonna ou de Lady Gaga, mais à Tamanghast où s’est produit avant-hier le groupe nigérien Bambino: il faut le voir pour y croire!
La paisible ville du Sud algérien s’est transformée le temps d’une soirée en un «Woodstock bis» surtout que la pluie a fait son apparition. En effet, le groupe nigérien a crée l’événement au 3e Festival international des arts de l’Ahaggar, Tin Hinan-Abalessa. Bien que c’était le groupe malien Tinariwen qui devait se produire ce vendredi, les habitants de Tam n’ont pas été déçus par cet imprévu. Bien au contraire! Les routes de la ville, qui ont d’habitude un trafic fluide, ont enregistré une circulation monstre! Des milliers de personnes ont pris d’assaut l’esplanade 1er-Novembre sis à la maison de la culture de Tamanrasset pour assister à ce concert qui était celui à ne pas rater pour les habitants de Tamanrasset. Malheureusement, l’esplanade était trop exiguë pour accueillir toute la foule. Les fans qui ont eu la chance d’accéder au concert n’allaient pas être déçus.
Le Jimi Hendrix africain qui faisait son retour dans la ville où il a grandi a régalé son public par les nouvelles sonorités qu’il a introduites dans sa musique qui est le Jazz.
«Notre musique était un cocktail de musique traditionnel, rock’n'roll et blues et on vient de lui ajouter un nouveau style qui est le Jazz», nous confie après le concert Omar Mokhtar, leader du groupe Bambino. «En fait, au fil de notre carrière, notre musique a évolué. A chaque fois que l’on voyage ou qu’on rencontre de nouvelles personnes, on essaie de s’inspirer de leur style de musique», a-t-il expliqué. Lui qui dit être un grand fan de Jimi Hendrix, a fait parler son talent de guitariste sur scène. Comme son idole, il n’a pas hésité à faire des tours de «passe-passe» avec son instrument musical.
Les fans en délire ont adoré le spectacle. «Bambino, Bambino, Bambino», a d’ailleurs été scandé toute la soirée.
D’ailleurs, en parlant du nom Bambino Mokhtar Omar nous révèle que c’est un surnom qu’on lui a donné quand il était dans un autre groupe où le leader qui était plus âgé s’appelait aussi Omar et lui était donc le petit Omar, d’où«Bambino». « Ce surnom m’est resté et quand j’ai fondé ce groupe les membres ont voulu qu’il porte ce nom», a-t-il rétorqué. Pour ce qui du sens des paroles des chansons du groupe, Mokthar dit qu’elles parlent des problèmes des jeunes en général d’amour, d’amitié mais surtout de paix… «Je rêve de voir l’Afrique en paix. J’essaie donc de changer le kalache par la guitare», conclut-il comme dans une note d’espoir. Mokhtar le Nigérien, qui se sent aussi Algérien a donc enflammé un public qui le vénère. Un vendredi de folie a donc été pour les festivaliers. Surtout qu’avant Bambino c’est une autre étoile de la musique africaine qui avait ouvert le bal, à savoir Lala Badi Lalla. La reine du Tendi, qui n’a rien perdu de sa verve avec l’âge-elle a quand même 75 ans-a ravi une foule qui retrouve sa diva. La voix du tindé de l’Ahaggar a ainsi enchanté son public par son légendaire répertoire. La guitare électrique qu’elle a utilisée a donné un cachet particulier à sa prestation, c’est d’ailleurs la signature de sa formation.
Lala Badi est la mémoire du répertoire du Tindé car elle chante les textes anciens et les perpétuent par une voix singulière. Modeste, elle refuse les éloges se contentant de dire qu’elle ne fait qu’essayer de préserver la musique tindie et la faire sortir au-delà de nos frontières. «J’ai toujours essayé de faire découvrir le tindé à travers la planète. Je me suis d’ailleurs produite dans plusieurs pays européens», a-t-elle souligné. Lala Badi a ainsi fait connaître le tindé en Belgique, France, Suisse et même à Tokyo. Le 3e Festival international des arts de l’Ahaggar est donc en train de monter en puissance. Chaque soirée est encore plus explosive que la précédente.
Quand on se dit que c’est le summum de l’extase, le groupe qui chante le lendemain fait encore mieux…! Que du bonheur donc pour les festivaliers et les habitants de Tam.
3E FESTIVAL INTERNATIONAL DES ARTS DE L’AHAGGAR
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