
Après huit mois d’exil forcé, les deux leaders opposés au régime de Mamadou Tandja sont aujourd’hui libres de leurs mouvements et n’encourent plus de sanctions depuis que la junte militaire, arrivée au pouvoir en février dernier, n’a pas souhaité réactiver les mandats d’arrêts internationaux lancés contre eux par l’ancien régime.
D’ailleurs, 48 heures seulement après son retour au pays, Mahamane Ousmane de la CDS Rahama (la Convention démocratique et sociale) a repris son bâton de pèlerin. Quant à Hama Amadou, l’ancien Premier ministre nigérien, il continue de recevoir ses camarades, parents et amis dans son village natal de Youri, non loin de la capitale Niamey.
Avec Mamadou Issoufou du PNDS-Taraya (le Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme) rentré il y a un mois, les trois leaders, incontournables sur la scène politique nigérienne, sont restés discrets et sans aucune déclaration fracassante.
On se rappelle qu’il y a quelques jours, lors de sa première rencontre avec les représentants des partis politiques, le nouvel homme fort de Niamey avait déclaré que les politiciens nigériens sont d’une manière ou d’une autre responsables de la crise que le Niger a connue.
RFI - Article publié le : samedi 27 mars 2010
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire