
Vols continus de l'Afrique
Raymond W Baker est un ancien banquier étasunien de 75 ans ; il est l’auteur de "Capitalism’s Achilles heel" qui fournissait en 2005 un chiffrage précis du blanchiment. Il dirige aujourd’hui la Fondation Global financial facility (GFI) , elle même membre du Center for international policy dont le but est de promouvoir une politique étrangères des États-Unis basée sur "la coopération internationale, la démilitarisation et les droits de l’Homme". Le GFI vient de publier, en anglais, un rapport sur les flux illicites en provenance de l’Afrique.
LIRELe FMI et l'Afrique
Le FMI publie, en français, un papier qui paraît davantage écrit pour vanter les mérites de Dominique Strauss-Khan que pour annoncer de bonnes nouvelles pour le continent africain. "L’Afrique perçoit les signes d’une reprise après la crise mondiale"
En dehors d’un discours pro domo, que nous dit le FMI , et que ne dit-il donc pas ? « L’Afrique doit à la fois retrouver une croissance vigoureuse et se donner les moyens de mieux résister aux chocs », affirme monsieur Strauss- Khan !
En dehors de l’affirmation lancinante de la croissance comme mère de toutes les vertus, rien sur les termes de l’échange, rien sur la dette écologique ni la dette tout court, rien sur des taxes globales qui viendraient pallier l’exploitation éhontée de ce continent qui ne "pèse" guère plus de 1 % du produit mondial, rein sur l’espérance de vie à la naissance, rien de la malnutrition, rien sur le sort réel d’un milliard d’êtres humains, craint-on de devoir écrire en résumé !
LIREEn dehors d’un discours pro domo, que nous dit le FMI , et que ne dit-il donc pas ? « L’Afrique doit à la fois retrouver une croissance vigoureuse et se donner les moyens de mieux résister aux chocs », affirme monsieur Strauss- Khan !
En dehors de l’affirmation lancinante de la croissance comme mère de toutes les vertus, rien sur les termes de l’échange, rien sur la dette écologique ni la dette tout court, rien sur des taxes globales qui viendraient pallier l’exploitation éhontée de ce continent qui ne "pèse" guère plus de 1 % du produit mondial, rein sur l’espérance de vie à la naissance, rien de la malnutrition, rien sur le sort réel d’un milliard d’êtres humains, craint-on de devoir écrire en résumé !
Droits des peuples : Se ré-emparer le monde
Mireille Fanon-Mendes France, militante des droits de l’Homme et membre du Conseil scientifique d’Attac-France, poursuit une "Réflexion sur le concept de droit des peuples lié à la question de l’écologie".
Elle plaide, en particulier pour que les peuples, à travers l’ONU, retirent aux transnationales et aux États puissants - qui de surcroît agissent en secret, le droit de choisir la société dans laquelle ils veulent vivre.
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Elle plaide, en particulier pour que les peuples, à travers l’ONU, retirent aux transnationales et aux États puissants - qui de surcroît agissent en secret, le droit de choisir la société dans laquelle ils veulent vivre.
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