"Nous n’avons pas de nouvelles pour le moment". Bernard Kouchner admet n’avoir aucune certitude sur le sort des sept personnes enlevées. "Ils se dirigeraient vers le Mali, dans une zone où les preneurs d’otages souvent se réfugient, mais nous n’en savons rien."
Les auteurs des enlèvements ne sont pas fait connaître pour le moment, mais le Quai d’Orsay a des soupçons bien précis : "Il n’y a aucune revendication, mais nous pensons qu’il s’agit de gens qui sont dans la mouvance d’Aqmi", Al-Quaïda au Maghreb islamique. C’est ce même groupe qui avait détenu Michel Germaneau, avant de l’exécuter en juillet dernier.
Les entreprises françaises implantées près des mines d’uranium dans la région d’Arlit ont en tout cas décidé de jouer la prudence. Elles ont décidé de regrouper leurs salariés français à Niamey, la capitale nigérienne, située à 1.200 km du lieu de l’enlèvement. "Les Français sont en train d’être évacués" explique Bernard Kouchner.
Les Français présents dans la région d’Arlit sont en train d’être évacués. Bernard Kouchner, le ministre des Affaires Etrangères, l’a annoncé à Mireille Lemaresquier (3'01") |
Il faut dire que les mesures de sécurité prises par les entreprises françaises pour protéger leurs expatriés ont montré leur insuffisance : c’est au cœur de la zone sécurisée d’Arlit, gardée par 350 militaires et 150 gardes de l’armée nigérienne, que les sept étrangers ont été enlevés, au cours de la nuit de mercredi et jeudi.
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