Selon des sources nigériennes et algériennes les sept otages et leurs ravisseurs auraient gagné le désert malien. Bamako ne confirme pas l’information mais se dit préoccupé. Le désert, commun à plusieurs pays, est vaste et les islamistes font beaucoup de va-et-vient confie une source sécuritaire locale.
Ce samedi, on s’attend à un déploiement de troupes maliennes dans le nord et le Mali fait appel à tous ses voisins pour une collaboration sous-régionale. Objectif : mettre tout en oeuvre pour retrouver sains et saufs les otages. Paris aussi participe aux recherches et au recoupement et échanges d’informations avec les pays de la zone. Un avion de reconnaissance de la France a même survolé les territoires malien et nigérien selon nos informations.
L'oeuvre du groupe d'Abou Zeïd ?
Autres informations, d'abord concernant le rapt lui-même, il semble qu’il y avait des complicités locales dans le Nord-Niger, sur le lieu même de l’enlèvement. Ensuite, l’auteur, ou du moins le commanditaire des enlèvements, serait Abou Zeïd, le plus radical des chefs d’AQMI dans la zone. C’est son groupe qui a tué en mai 2010 un otage britannique et fin juillet l’otage français Michel Germaneau. Il a, à priori, procédé à ce dernier enlèvement par vengeance. On peut pointer la symbolique du chiffre 7 : lors du raid franco-mauritanien contre AQMI le 22 juillet, ce sont sept islamistes qui ont été tués et aujourd’hui ce sont sept otages qui sont aux mains d’AQMI.
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