Fini les polémiques sur la responsabilité des défaillances en matière de sécurité à Arlit. Trois semaines après l'enlèvement des cinq Français, du Malgache et du Togolais, salariés du groupe nucléaire français Areva (principal employeur de la région) et de ses sous-traitants, le gouvernement assure avoir « tiré les conséquences des failles qui ont existé dans son dispositif de sécurité et il les a corrigées », a indiqué son porte-parole Laouali Dan Dah.
"L'État doit assurer la sécurité"
L'annonce a été faite à l'issue d'une réunion du Conseil de sécurité ministériel, créé après les rapts et piloté par le Premier ministre Mahamadou Danda, et auquel Areva a été associé.
« C'est l'État qui doit assurer la sécurité, pas quelqu'un d'autre », a insisté Laouali Dan Dah, concédant toutefois que le Niger peut « demander un appui auprès de ses partenaires pour renforcer ses capacités de sécurité ».
Ce discours tranche sensiblement avec la polémique qui avait eu lieu entre Niamey et Areva après les enlèvements, chacun se renvoyant la responsabilité des failles dans la sécurité.
Avant ces évènements, entre 300 à 350 gendarmes et militaires quadrillaient la ville d'Arlit tandis que des sociétés privées (dont les agents n'étaient pas armés) étaient chargées de surveiller les résidences des expatriés.
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