Les oiseaux
de l'espoir
transportaient,
sur leurs plumes
blanches,
le message des rêves,
des âmes rebelles,
d'une ville à l'autre
d'un village à l'autre
d'une maison à l'autre
d'un cœur à l'autre ...
Voici des cavaliers rebelles,
dans la poussière de l'Histoire,
des fantômes éperdus.
Et leurs enfants qui,
avec leurs cerf-volants,
fendent les nuages noirs
pour transmettre
au soleil
le message de la terre :
les fusils resteront éveillés ;
les âmes rebelles d'hier,
seront
des ombres errantes,
sur le mur de demain ;
et leurs enfants :
certains,
fusil en main,
enroulés dans la couverture de la haine ;
D'autres,
tenant dans leurs mains
les racines de leur identité,
perdu à la recherche d'une terre étrangère,
sans cendres.
Oui
les âmes rebelles sont fatiguées,
leurs fusils,
encore plus fatigués qu'elles ;
Et leur terre, plus fatiguée que
tout !
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